La ligne de partage
Deux agents gouvernementaux se sont vu confier le dossier de Dread Pirate Roberts. Ce « pirate » était l’opérateur anonyme du site Web Silk Road où il vendait illégalement de la drogue en utilisant la monnaie Bitcoin. Les agents ont attrapé l’homme, mais pas avant de devenir des criminels euxmêmes. Ils auraient vendu des renseignements sur leur enquête et auraient fait du chantage au « pirate » en lui faisant transférer de grosses sommes dans leurs comptes bancaires. Cette histoire prouve à quel point la ligne est mince entre le bien et le mal.
Petits mensonges et chatons
Ma mère a remarqué que le petit Elias de quatre ans s’enfuyait à la course d’auprès des chatons naissants. Elle lui avait demandé de ne pas les toucher. « As‑tu touché aux chatons, Elias ? » lui a‑t‑elle alors lancé.
Le péché de faire semblant
En 2008, un homme a péri dans un accident de voiture en Nouvelle-Zélande. L’autopsie a révélé qu’il ne portait pas sa ceinture de sécurité, mais une fausse ceinture qui passait par-dessus son épaule pour faire croire aux automobilistes ou aux policiers qu’il en portait une. Il faisait semblant de respecter la loi, mais selon le coroner, son subterfuge lui a coûté la vie.
Vendu au péché
Le romancier britannique Evelyn Waugh s’exprimait d’une manière qui accentuait ses défauts. Or, quand il a fini par se convertir, ses combats intérieurs n’ont pas cessé pour autant. Un jour, une femme lui a demandé : « Monsieur Waugh, comment pouvez‑vous vous comporter de la sorte et continuer de vous dire chrétien ? » À cela, il a répondu : « Madame, il se pourrait que je sois aussi mauvais que vous le dites, mais croyez‑moi quand je vous dis que, sans ma religion, je serais à peine humain. »
Couvert par le sang
Pour parler de la foi en Jésus, nous utilisons parfois des mots que nous ne comprenons pas ou n’expliquons pas. L’un d’eux est le mot juste. Nous disons que Dieu possède la justice et qu’il justifie les gens, mais il peut s’agir ici d’un concept difficile à saisir.
Vagues de froid et curiosité
Lorsque la température a chuté à -27 °C dans ma ville, les présentateurs de nouvelles ont averti le public de ne pas aller dehors. Les autorités d’un État voisin ont déclaré : « Vous pourriez mourir en dix minutes si vous ne portez pas les vêtements appropriés. » Après avoir entendu de tels avertissements, mon mari a exprimé ce que je pensais quand il a dit : « Je crois que je veux aller dehors… juste pour voir à quoi cela ressemble. »
Un exemple honteux
Bien que Dubaï ait l’un des codes sociaux les plus indulgents des pays situés dans le golfe Persique, les autorités offrent occasionnellement en exemple ceux qui méprisent la loi ouvertement. Pendant notre séjour de deux ans dans cette métropole, le bruit a couru que certains Occidentaux avaient été condamnés à l’emprisonnement pour s’être embrassés en public ou avoir échangé des messages textes à forte connotation sexuelle.
Avertissement !
Les avertissements suivants ont été trouvés sur divers produits :
Imparfait
Dans son livre intitulé Jumping Through Fires (Traverser des feux d’un seul bond), David Nasser nous raconte son parcours de vie spirituelle. Avant qu’il entre en relation avec Jésus, des adolescents chrétiens lui ont offert leur amitié. Bien que, la plupart du temps, ses copains se montraient généreux, avenants et non critiques, David en a surpris un en train de mentir à sa petite amie. Se sentant coupable, le jeune fautif a fini par le confesser à cette dernière et par lui en demander pardon. David a dit qu’en y réfléchissant, cet incident l’avait rapproché de ses amis chrétiens. Il avait alors compris qu’ils avaient besoin de grâce, au même titre que lui.
Appelé par son nom
Dès que je fais la connaissance d’un nouveau groupe d’étudiants dans le cadre d’un cours de composition universitaire que je donne, je connais déjà leurs noms. Je prends le temps d’apprendre leurs noms et de regarder leurs photos sur ma liste d’élèves, si bien que lorsqu’ils entrent dans ma classe je peux leur dire : « Bonjour, Jessica » ou : « Bienvenue, Trevor. » J’agis de la sorte parce que je sais combien il nous est agréable de nous faire reconnaître et appeler par notre nom.