Mangeur de péchés
Il y a longtemps dans quelques endroits du Royaume-Uni et des États-Unis, il existait une pratique qui consistait à manger les péchés. Un mangeur de péchés était habituellement une personne pauvre et affamée qu’on amenait dans la maison d’une personne décédée. On lui donnait du pain à manger et quelque chose à boire. Après avoir terminé son repas, il accomplissait un rituel de prières pour le défunt. Cette curieuse coutume déchargeait la personne, et parfois toute une famille, de ses péchés. Le mangeur de péchés était ensuite banni par la communauté jusqu’à ce qu’on ait besoin de lui à nouveau. Pourquoi était-il banni ? Il avait « mangé » (pris sur lui) les péchés du mort.
Au café
Crystal regarde fixement par la fenêtre du café et se demande si la vie ne s’améliorera jamais. Déjà cinq hommes et deux enfants, et elle n’a que vingt-neuf ans. Elle se sent seule et se demande si l’homme numéro six rendra les choses meilleures.
Présent dans le fatras
La famille royale de Dieu dans la Genèse est quelque peu louche. Pensons à la famille d’Abraham. Il a couché avec sa servante et a, par la suite, consenti au désir de sa femme en la forçant, elle et son fils à s’exiler dans le désert (Ge 21.14). Quelle famille pourrait faire pire ?
La lumière dans les ténèbres
Au cours d’un voyage au Pérou, j’ai visité l’une des nombreuses grottes se trouvant un peu partout dans ce pays montagneux. Notre guide nous a dit que cette grotte en particulier avait déjà été explorée jusqu’à 14,5 km de profondeur – et même au-delà. Nous y avons vu des chauves-souris fascinantes, des oiseaux nocturnes et des formations rocheuses intéressantes. Nous n’avons toutefois pas tardé à trouver les ténèbres de la grotte déconcertantes, presque suffocantes. Je me suis donc senti grandement soulagé lorsque nous sommes remontés à la surface et à la lumière du jour.
Jeu du blâme
On m’a reproché un grand nombre de choses, et avec raison. Mes péchés, mes échecs et mon incompétence ont causé du chagrin, de l’angoisse et des inconvénients à mes amis et à ma famille (et probablement même à des inconnus). On m’a également reproché des choses dont je n’étais pas responsable, auxquelles il m’était impossible de changer quoi que ce soit.
Prévention et remède
Un dentiste chrétien aux États-Unis avait une assistante attirante. Craignant d’être tenté d’avoir une liaison avec elle, il l’a congédiée. Plus tard, la Cour suprême a statué dans un verdict unanime qu’il avait le droit de congédier la jolie femme hygiéniste dans le but de protéger son mariage. Nous sympathisons tous avec le sort de cette jeune femme. Cependant, l’opinion publique sur ce que le dentiste a fait était divisée. Plusieurs l’ont critiqué pour avoir égoïstement et injustement puni l’assistante à cause de sa propre convoitise sexuelle. D’autres l’ont félicité d’avoir reconnu avec honnêteté sa propre faiblesse et d’avoir pris des mesures décisives pour l’empêcher de pécher contre Dieu.
Le bon moment
Je célébrais récemment le mariage d’un jeune couple. Après la cérémonie, le cortège est sorti pour prendre des photos avant la réception. Ma femme et moi étions invités chez la mariée pour communier et manger quelques gâteries sur le patio derrière la maison familiale. Soudain, la mère de la mariée sort de la maison en larmes. Elle tenait dans ses mains la bague de pureté de sa fille. D’une voix étouffée et d’un sourire tendre elle a prononcé : « Elle l’a laissée sur le comptoir de la cuisine. » La décision de la jeune femme de porter une bague de pureté était un signe visible qu’elle avait promis de rester sexuellement pure jusqu’à son mariage. La bague n’était dorénavant plus nécessaire.
Élégante, non pas séduisante
Une amie m’a fait part de ceci récemment : « Le nombre élevé de prédications sur l’habillement des femmes a été dévastateur. On jette subtilement le blâme de la convoitise des hommes sur les femmes. Les hommes devraient assumer la responsabilité de leur convoitise, et les femmes devraient être libres de porter ce qu’elles veulent. » Cela m’a porté à réfléchir.
SE FAIRE ATTEINDRE
Un pasteur a raconté cette histoire à son propre sujet dans le journal de sa localité. Il discutait avec un homme âgé qui venait de lui être présenté. « Alors, vous travailliez avant pour une entreprise de services ? » lui a demandé le pasteur, en nommant l’entreprise en question. « C’est ça », lui a répondu l’homme. Le pasteur lui a indiqué que, lorsqu’il était enfant, les câbles de cette entreprise traversaient la propriété de ses parents. « Où viviez-vous ? » s’est informé l’homme. En entendant la réponse du pasteur, l’homme a déclaré : « Je me rappelle cette propriété. J’avais beaucoup de mal à garder les panneaux d’avertissement sur pied. Les jeunes les faisaient toujours tomber en lançant des choses contre eux. » Lorsque l’embarras a fait rougir le pasteur, l’homme lui a dit : « Vous étiez de leur nombre, n’est-ce pas ? » Et c’était le cas.
QUI EST LE PATRON ?
Tandis que ma femme gardait nos deux petits-fils en bas âge, ceux-ci se sont mis à se disputer un jouet. Soudain, le plus jeune (de trois ans) a lancé un ordre impératif à son aîné : « Cameron, va-t’en dans ta chambre ! » Les épaules s’affaissant sous le poids de la réprimande, l’aîné rejeté emprunta honteusement le chemin vers sa chambre. C’est alors que ma femme a déclaré : « Cameron, tu n’es pas obligé d’aller dans ta chambre. Nathan n’est pas ton patron ! » Cette prise de conscience ayant tout changé, Cameron s’est alors rassis pour jouer avec le sourire aux lèvres.