Préparez l’enfant
On trouve une expression sur de nombreux sites Web réservés au rôle parental : « Préparez l’enfant à la route, et non la route à l’enfant. » Au lieu de chercher à éliminer tous les obstacles et à paver la voie à tous les enfants de notre entourage, nous devrions leur apprendre à composer avec les difficultés auxquelles ils se buteront chemin faisant.
Le ministère de mémoire
Il se peut que nos deuils et nos déceptions nous laissent un sentiment de colère, de culpabilité et de confusion. Que nos choix aient fermé des portes qui ne s’ouvriront plus jamais ou, sans que ce soit de notre faute, que la tragédie ait envahi notre vie, il en résulte souvent ce qu’Oswald Chambers appelait « l’insondable tristesse du "ce qui aurait pu être" ». Si l’on cherche à supprimer ses souvenirs douloureux, on finit par se rendre compte que nos tentatives sont vaines.
Me coulant entre les doigts
Après avoir renversé mon verre par maladresse sur un comptoir de restaurant, son contenu s’est mis à couler en cascade par terre. Très gênée, j’ai tenté de recueillir le liquide dans mes mains mises en coupe, mais presque en vain. La majeure partie du contenu de mon verre m’a coulé entre les doigts. Pour finir, je n’ai conservé que l’équivalent d’une cuillère à soupe dans chaque paume, alors que j’avais les deux pieds dans une flaque d’eau.
La bienveillance de Dieu
Il m’arrive parfois de dire aux gens que ma femme a fréquenté l’université grâce à une bourse d’études de ballon-chasseur. Certaines personnes naïves me répondent : « Ah bon ? » D’autres sont sceptiques : « Le ballon chasseur ? Vraiment ? Depuis quand est-ce un sport admissible aux bourses ? »
Voir jusqu’à demain
Je me plais à admirer un ciel bleu sans nuages. Le ciel est un splendide élément de la magnifique oeuvre d’art que le Créateur nous a donné à savourer. Imaginez à quel point les pilotes doivent aimer la vue qui s’offre à leurs yeux. Or, ils emploient divers termes aéronautiques pour décrire un ciel se prêtant parfaitement aux vols d’avion, mais mon préféré est : « On peut voir jusqu’à demain. »
À l’heure
Je dis parfois à la blague que j’écrirai un livre intitulé À l’heure. Ceux qui me connaissent sourient alors, car ils savent que je suis souvent en retard. J’attribue toutefois mes retards à mon optimisme, et non à la faute d’essayer. Je m’accroche à la fausse croyance que « cette fois‑ci » je parviendrai à en accomplir plus en moins de temps que jamais auparavant ; mais j’en suis incapable, alors je finis toujours par devoir m’excuser une fois de plus de ne pas être arrivée à l’heure.
Une mère célibataire
Imaginez-vous cette scène : Joseph se dirige vers Bethléhem, conduisant une carriole tirée par un âne. Dans cette carriole est assise sa femme enceinte, Marie. Elle était tombée enceinte avant même qu’ils aient consommé leur mariage ! Cela avait causé un scandale dans leur village. Imaginez les ragots et les regards méprisants des villageois. Certainement, elle est une femme immorale. Et les deux sont coupables de relations sexuelles avant le mariage !
Attiré
Un dimanche, mon message portait sur la croix et la façon dont Dieu, par elle, peut racheter nos rêves brisés et nos souffrances. Un homme est ensuite venu me voir pour me parler. « Je n’ai pas mis les pieds dans une église depuis 26 ans », m’a-t-il dit. « Je viens de vivre un divorce et un échec en affaires. J’ai beaucoup de rêves brisés. Cette semaine seulement, j’ai dit à un ami : "Si Dieu existe, pourquoi ne vient-il pas à mon secours ?" Puis, toute la semaine, quelque chose m’a poussé à assister à un office religieux. Ce que vous avez dit ce soir m’a vraiment secoué. C’est comme si je devais me trouver ici. »
Ministère sans frontières
Je sers l’Église d’un quartier défavorisé dans une grande ville des États-Unis où la population se compose d’Afro-Américains. Il n’est pas commun pour un pasteur coréen de servir dans ce contexte interculturel, et on m’a demandé plus d’une fois ce qui m’avait amené à cette Église. Ma réponse ? « Dieu ! » Je n’ai jamais prévu servir ici, mais au fil du temps il est devenu évident que c’est Dieu qui m’y avait appelé.
Se justifier
Dans Les Confessions d’Augustin, nous pouvons suivre son parcours de vie : sa folle jeunesse, la fausse religion qu’il a embrassée et sa foi en Jésus. Ayant beaucoup de choses à confesser, Augustin était parfois tenté de se défendre. La traduction de l’une de ses prières va comme suit : « Seigneur, délivre-moi du besoin de toujours me justifier. »