Un Père parfait
Mon père m’a fait cet aveu un jour : « Quand tu étais jeune, j’étais souvent absent. » Je ne me rappelle pourtant pas les choses ainsi. En plus de son emploi à temps plein, il sortait certains soirs pour diriger la chorale de l’Église, et il partait parfois une semaine ou deux avec un quatuor masculin. Reste qu’il a toujours été là dans les moments marquants (et de nombreux autres) de ma vie.
Des blessures amicales
J’ai reçu d’un ami proche un courriel dont le sujet était : « Je suis trop vieux pour ça ! » Il m’a parlé de son récent supplice : un tour de montagne russe avec son fils de 12 ans. Le tour n’a duré qu’une minute, mais il l’a trouvé horrible. Il n’a pas été malade physiquement, mais il n’a pas non plus mangé du reste de la journée.
L’alternative à la colère
Un certain matin à Perth, en Australie, Fionn Mulholland a découvert que sa voiture avait disparu. C’est alors qu’il s’est rendu compte qu’il s’était garé dans une zone interdite et que l’on avait remorqué son véhicule. Après avoir réfléchi à la situation — même aux frais de remorquage et à l’amende pour stationnement illégal s’élevant à 600 $ —, Mulholland a renoncé à se mettre en colère, préférant décrire la situation dans un poème humoristique qu’il a lu à l’employé de la fourrière. Son poème a plu à ce dernier, si bien qu’il a empêché qu’éclate une terrible confrontation.
Y a-t-il du Wi-Fi ?
Il y a quelques années, j’ai emmené un groupe de jeunes en voyage missionnaire. Plus la date de départ approchait, plus on me posait fréquemment cette question : « Y a-t-il du Wi-Fi ? » Imaginez les plaintes et les gémissements lorsqu’un soir le Wi-Fi a cessé de fonctionner !
Rivière paresseuse
L’un de nos sites de vacances familiales préférés est une belle plage située dans un État voisin. Nous aimons y aller durant la « saison morte » lorsqu’il y a peu de touristes. Bien que l’eau de l’océan soit un peu froide, nous pouvons nous baigner dans une piscine intérieure. De plus, une rivière paresseuse fait le tour de cette piscine et attire tout particulièrement nos enfants. Durant plusieurs années, ils ont tenté d’y nager à contre-courant, mais sans succès.
Les blessures d’un ami
Charles Lowery s’est plaint à un ami de douleurs aux reins. Or, au lieu de la sympathie escomptée, il a reçu une évaluation franche du problème : « Je ne crois pas que ton mal de dos soit le problème ; c’est ton estomac qui l’est. Tu as l’estomac tellement gros qu’il presse contre ton dos. »
Mieux que moi-même
Charles se plaignait à un ami de ses douleurs au bas du dos. Il se cherchait une oreille sympathique pour l’écouter, mais son ami lui a répondu avec franchise : « Ce n’est pas ton dos le problème, lui a-t-il fait remarquer, c’est ton ventre. Il est si gros qu’il tire sur ton dos. »
Dominé ou dominateur ?
Au début de l’année, un de mes amis m’a dit quelque chose qui a influencé le reste de mon année. Nicola reste convaincu que la « domination » est à l’origine de bons nombres de nos luttes internes – la maîtrise de soi étant la plus difficile à acquérir. Le fait de ne pas pouvoir régenter les gens ou les circonstances nous met en colère et nous fait perdre courage. Nous manquons de discipline et cessons de maîtriser nos pensées, nos paroles et nos actions, et nous nous engageons dans une spirale descendante qui nous blesse, ainsi que les autres.
Cours vers moi
Durant une promenade dans un parc du quartier, mes enfants et moi avons rencontré des chiens en liberté. Leur propriétaire ne semblait pas remarquer que l’un d’eux s’était mis à intimider mon fils. Celui‑ci tentait de le chasser, mais avec pour seul résultat d’inciter l’animal à le déranger encore plus.
L’héritage d’une vie
Tandis que je séjournais un jour dans un hôtel d’une petite ville, j’ai remarqué que se tenait un culte dans l’église située de l’autre côté de la rue. Elle était bondée d’une foule de jeunes et de personnes âgées qui en sortaient pour se rendre sur le trottoir. En voyant le corbillard garé sur l’accotement, j’ai compris qu’il s’agissait de funérailles. Avec une pareille foule, j’ai présumé que l’on célébrait la vie d’un héros local – peut‑être un homme ou une femme d’affaires riche ou une personnalité bien connue. Curieux, j’ai dit au réceptionniste de l’hôtel : « C’est tout un service funèbre ; ce devait être quelqu’un de célèbre dans la ville. »