LA LEÇON
Durant des retrouvailles entre anciens du lycée, un été, quelqu’un est venu me taper sur l’épaule. En lisant le porte-nom de la femme, mon esprit m’a ramené des années en arrière. Je me suis rappelé un billet fermement plié et inséré dans la fente de mon casier. Il contenait des paroles cruelles de rejet qui avaient piqué mon amour-propre et qui m’avaient anéantie. Je me rappelle m’être dit : Quelqu’un devrait te donner une leçon quant à la façon de traiter les gens ! Même si j’avais l’impression de revivre ce douloureux épisode de l’adolescence, je me suis forcée à lui sourire faussement et je me suis mise à prononcer des paroles dépourvues de sincérité.
BUREAUCRATIE
Le mot « bureaucratie » décrit un moyen d’empêcher les choses de se faire. À l’origine, ce mot s’utilisait uniquement afin de protester contre la lourdeur et la lenteur des procédures gouvernementales. Au fil des siècles, il en est toutefois venu à exprimer la contrariété et la déception qu’imposent les obstacles bureaucratiques entravant la réalisation de certains objectifs. Par exemple, les vétérans de certaines guerres ont eu du mal à recevoir les indemnisations qui leur avaient été promises.
LÀ OÙ VONT LES PÉCHEURS
Un de mes amis s’entretenait un jour avec un homme qui n’avait pas grand-chose de bon à dire de la foi chrétienne. Cet ami savait que, s’il passait pour trop « religieux », il mettrait en péril ses chances de lui témoigner. Au milieu de leur conversation, il lui a donc lancé : « Hé ! Bob, sais-tu où vont les pécheurs ? »
LA SURDITÉ
Lorsque Thomas Gallaudet a obtenu son diplôme du séminaire en 1814, il envisageait de devenir prédicateur. Cependant, son appel au ministère a pris une direction différente lorsqu’il a rencontré Alice, une fillette de neuf ans et malentendante de son quartier. Gallaudet s’est mis à communiquer avec elle en écrivant des mots au sol à l’aide d’un bâton.
PRIVÉS DE LA GLOIRE DE DIEU
Le saut à motocyclette comptait parmi les sports à la mode en Amérique dans les années 1970. Cette mode a atteint le sommet (et le creux) de la vague le 8 septembre 1974. Des milliers de spectateurs s’étaient rassemblés le long du Snake River Canyon dans l’Idaho pour voir si Evel Knievel parviendrait à franchir le gouffre au volant d’une « sky cycle » (moto aérienne) spécialement conçue pour l’occasion. L’expérience s’est néanmoins soldée par un échec. Knievel n’a franchi qu’une partie de la distance avant que son parachute se déploie et qu’il aille atterrir au fond du canyon. Certains spectateurs ont demandé : « Quelle distance au-dessus du canyon a-t-il franchie ? » Cependant, là n’était pas la question. Il ne s’est pas rendu jusque de l’autre côté du canyon, ratant ainsi le but.
TOUT EST DANS L’À-PROPOS
J’ai mis quelques mois à réaliser que ce que j’avais cru être une rencontre fortuite était en réalité le sens de l’à-propos chez mon futur mari.
UNE CHORALE UNIQUE
Lorsque Mitch Miller est mort en juillet 2010, la plupart des gens se le sont rappelé comme l’homme qui invitait tout le monde à chanter avec lui. Dans son émission de télévision très prisée de 1960, Sing Along with Mitch , une chorale entièrement masculine chantait des chansons bien connues dont les paroles apparaissaient à l’écran afin que les téléspectateurs se joignent à elle. Dans un obituaire du Los Angeles Times , on citait Miller, qui disait devoir la réussite de son émission en partie à l’apparition de sa chorale : « J’ai toujours veillé à engager des chanteurs grands, courts, chauves, gras, potelés et autres – des gars ordinaires. » Cette diversité unifiée produisait une musique magnifique à laquelle tout le monde était invité à participer.
INACCESSIBLE
À douze ans, j’étais curieuse d’en savoir plus sur la bible que mon père a reçu en cadeau de l’usine de papier où il avait travaillé lorsqu’il avait pris sa retraite. On la lui avait remise dans un coffret de cèdre spécial. On pouvait y lire The Holy Bible (La Sainte Bible), et j’ai présumé que le mot « sainte » signifiait qu’elle m’était inaccessible. Ce qui ne m’a toutefois pas empêchée d’y jeter un coup d’œil. Au centre de la bible se trouvait une image de Jésus sur la croix et les paroles de Jean 3.16. Cette page était également couverte d’une pellicule de plastique rouge transparent qui, selon moi, indiquait qu’il avait versé son sang et qu’il était mort.
FAITES TOMBER CE MUR !
Le Mur. Pour les gens qui vivaient en Allemagne de l’Est il y a plus de cinquante ans, ces deux seuls mots suffisaient à décrire la barrière que l’on a érigée le 13 août 1961. Cette date a marqué le début de la construction d’une barrière de béton qui allait séparer l’Allemagne de l’Est de l’Allemagne de l’Ouest. Ce mur a fini par devenir presque infranchissable – à cause de ses fils barbelés et de ses gardes armés. Cependant, en 1989, on a fait tomber le mur, éliminant ainsi la barrière séparant les deux pays.
MAIS DIEU
Howard Sugden, qui était mon pasteur lorsque j’étais au collège, a prêché de nombreux sermons mémorables. Après toutes ces années, celui qu’il avait intitulé « Mais Dieu… » m’amène encore à m’arrêter lorsque je tombe sur ces mots dans la Bible. Voici quelques exemples de versets qui m’encouragent par le rappel des interventions de Dieu selon sa justice dans les affaires humaines :