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Une unité différente

Quelques Églises de ma ville se sont réunies pour faire le ménage du quartier. Ce projet en commun a si bien fonctionné que ces Églises organisent maintenant des pique-niques ensemble et que leurs chorales et leurs groupes de louanges se visitent à tour de rôle. Bien sûr, elles ne sont pas d’accord sur tout, mais Jésus les unit.

Visant à être compris

Je me plais à visiter des musées comme la National Gallery de Londres et la galerie d’État Tretyakov de Moscou. Bien que la plupart des oeuvres y étant exposées soient à couper le souffle, certaines me laissent perplexe. Je regarde des éclaboussures de couleurs qui me semblent apparaître au hasard sur des toiles et je me rends compte que je n’ai pas la moindre idée de ce que je contemple, même si l’artiste est passé maître dans son art.

L’Esprit livre le message

Jusqu’à tout récemment, bon nombre de petites villes rurales d’Irlande n’avaient pas de numéros de porte ni de codes postaux. Si bien que, s’il y avait trois Patrick Murphy en ville, le dernier arrivé portant ce nom ne recevait son courrier qu’après que celui‑ci avait été livré aux deux autres Patrick Murphy qui y vivaient depuis plus longtemps. Dans le but de mettre fin à toute cette confusion postale, le gouvernement irlandais a dernièrement mis sur pied son premier système de codes postaux, qui assurera dorénavant la bonne livraison du courrier.

Complètement bon

Il y a quelque temps, je regardais un bulletin de nouvelles dans lequel on parlait d’un vol abattu par un missile, et mon coeur s’est serré. Pourquoi des gens voudraient-ils mettre fin à la vie de 298 personnes sans raison ? Pourquoi ? Ce simple mot de huit lettres demeure à la source de toutes nos expériences de douleur et de souffrance. Il subsiste et nous hante au point où notre foi et notre compréhension entrent en conflit.

Une nécrologie en trois mots

Avant de mourir, Stig Kernell a fait savoir aux gens du funérarium de la place qu’il ne souhaitait pas avoir de nécrologie traditionnelle. Ce Suédois leur a plutôt donné pour directive de ne publier que trois mots pour souligner son décès : « Je suis mort. » Lorsque M. Kernell est décédé, à l’âge de 92 ans, ce sont précisément ces mots qui ont été publiés. Or, en raison de son audace et de sa simplicité, cette nécrologie inhabituelle a capté l’attention des journaux du monde entier. Par un étrange coup du sort, la curiosité qu’a suscitée cet homme par sa nécrologie en trois mots a fini par attirer sur sa mort davantage d’attention, jusqu’à celle de l’opinion internationale, qu’il ne l’avait voulu.

Notre boussole morale

Qu’est-ce qu’une minute ? C’est simplement une mesure de temps. Il y en a 60 dans une heure et 1 440 dans une journée. Mais, durant ces 60 clics de la trotteuse, un raz de marée de pensées accompagnées de leurs réactions émotionnelles peut nous submerger. Aujourd’hui, durant une minute en particulier, un sentiment de terreur m’a envahie. Pourquoi ? Parce que j’ai eu terriblement peur d’avoir fait quelque chose de mal.

Et si ?

Récemment, j’ai reçu le courriel d’une femme nommée Renée qui me racontait qu’elle et son mari avaient essayé pendant des années de fonder une famille, sans succès. Après avoir subi plusieurs traitements de fécondation in vitro et attendu plusieurs années pour adopter, ils étaient épuisés par l’épreuve et songeaient à mettre fin au projet. Sachant que ma femme et moi avions vécu une épreuve semblable, Renée m’a posé cette question : « Comment fait-on pour laisser tomber le rêve de devenir parent sans ensuite vivre en regrettant ce qui aurait pu arriver ? »

Ver luisant

En réponse à une personne le critiquant, l’ancien premier ministre britannique Winston Churchill a répondu : « Nous sommes tous des vers, mais je crois être un ver luisant. » Aujourd’hui, à un match de football, j’ai été témoin d’une réaction différente, mais de plus en plus commune, à une critique. Au lieu de tenter de redresser la situation avec humour et grâce, un groupe de parents a pratiquement pris d’assaut le terrain lorsqu’un arbitre a sanctionné un joueur de leur équipe. Lorsque le joueur a répliqué impoliment à l’arbitre, les parents ont crié : « Bien dit ! Tu avais raison, et tu dois le faire savoir à l’arbitre ! » Plus le garçon était impertinent, plus les parents l’encourageaient bruyamment. Ce faisant, ils ont démontré leur ignorance et leur mépris du commandement fondamental de Dieu : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes » (1 PI 2.13).

Finie, la captivité !

Après avoir participé à mon atelier en milieu de travail, un homme d’âge moyen est venu me dire : « Je suis chrétien depuis presque toujours, mais je me déçois continuellement moi-même. Pourquoi est-ce que je semble incapable d’arrêter de faire ce que j’aimerais mieux ne pas faire pour faire plutôt ce que je sais devoir faire ? Dieu ne se lasse-t-il donc jamais de moi ? » Deux hommes se tenant à mes côtés me donnaient eux aussi l’impression de désirer ardemment entendre ma réponse.

Passer ses rêves au crible

Ce souvenir est intact. Ma femme, Merryn, et moi étions assis à discuter d’un sujet douloureux.