Vous avez de la valeur
Après la mort de ma belle-mère, ma femme et moi avons découvert, cachés dans le tiroir d’une commode de son appartement, des cents américains frappés à l’effigie d’un Amérindien. Elle ne collectionnait pas à proprement parler les pièces de monnaie, mais elle vivait dans une région où ces cents circulaient et elle en avait accumulé quelques-uns.
La gentillesse de Noël
Mon fils a vécu ses premiers dix ans sous le climat chaud de l’Afrique de l’Est. Pour son dixième anniversaire, j’ai utilisé des « air miles » et l’ai emmené dans l’ouest des États-Unis pour qu’il voie la neige. Des amis nous ont gracieusement prêté leur maison pendant qu’ils étaient en vacances. Quand mon fils et moi sommes arrivés, nous n’avions qu’un code à faire pour ouvrir la porte du garage, mais à cause d’une panne de courant fortuite, elle n’a pu s’ouvrir. Il était 21 h 30 la veille de Noël… et nous étions coincés. Toute penaude, je suis allée frapper à la porte des voisins et leur ai expliqué ma situation. À ma grande surprise, la famille nous a invités à passer la soirée avec elle.
La perfection
Durant l’époque de Noël, nous avons l’impression que tout doit être parfait. Nous nous imaginons la fête parfaite, puis prenons les moyens pour y arriver. Nous cherchons les cadeaux parfaits. Nous planifions le repas de Noël parfait. Nous choisissons les cartes de souhaits parfaites et rédigeons la lettre de nouvelles parfaite. Lorsque la perfection telle que nous la concevons ne s’accompagne pas de la capacité de la réaliser, nous succombons toutefois au découragement. Le cadeau choisi avec tant de soin est peu apprécié. Le repas est trop cuit. Nous découvrons une erreur dans notre lettre après l’avoir postée. Les enfants se querellent pour avoir les mêmes jouets. Les adultes retournent à leurs vieilles disputes.
Le meilleur don
Chaque année, les jardins botaniques de notre ville organisent une représentation de Noël comme on le célèbre partout dans le monde. Je préfère la Nativité des Français. Plutôt que de nous montrer la scène traditionnelle regroupant autour de la crèche bergers et mages qui apportent de l’or, de l’encens et de la myrrhe à l’Enfant Jésus, cet étalage nous fait voir des villageois français qui apportent au divin Roi du pain, du vin, du fromage, des fleurs et autres, selon ce que Dieu leur a donné de produire. Cela me rappelle que, dans l’Ancien Testament, Dieu avait commandé qu’on apporte les prémices de son travail à la maison de l’Éternel (EX 23.16‑19). Cette scène nous enseigne que tout ce que nous avons provient de Dieu ; nous ne pouvons lui offrir que ce qu’il nous a donné.
Le Dieu des surprises
Les anges ont-ils été surpris quand Dieu a esquissé l’univers ? Ils l’ont surement été lorsqu’ils ont vu le premier oiseau prendre son envol et le premier humain cligner des yeux. Ils ont surement été aussi surpris lorsqu’ils ont vu Dieu lui-même fabriquer des vêtements pour couvrir la honte de l’homme déchu (Ge 1–2 ; 3.21).
Mesurer sa propre valeur
Nous avons tendance à nous surestimer et à gonfler nos qualités. Récemment, des chercheurs ont demandé à près d’un million d’étudiants de dernière année du lycée d’évaluer leurs compétences en leadership. De ce nombre, 70 % se sont jugés supérieurs à la moyenne, alors que seulement 2 % ont qualifié leurs compétences en leadership d’inférieures à la moyenne. Selon une autre étude, 94 % des professeurs d’université ont estimé que la valeur de leur travail est supérieure à la moyenne. Les psychologues appellent ceci l’effet de « supériorité illusoire » – se croire meilleur que ce que l’on est en réalité.
Des bernaches et des hommes
Lorsque nous avons aménagé dans notre demeure actuelle, les bernaches qui se nichent pas tellement loin m’attiraient. J’admirais leur façon de s’occuper l’une de l’autre, leur nage en ligne droite et leurs formations en V dans l’air. C’était également amusant de les regarder élever leurs petits.
Déceptions
Ian Usher trouvait sa vie si minable qu’il a décidé de la mettre aux enchères sur eBay. Il voulait effacer de sa mémoire tout souvenir qu’il avait de son ex-femme. Cet Australien a déclaré : « Le jour où tous mes biens seront vendus, j’ai l’intention de sortir de chez moi avec mon portefeuille dans une poche et mon passeport dans l’autre, et rien d’autre. Il comptait aussi rendre une courte visite à sa mère avant de se diriger vers l’aéroport, là où la recherche d’un nouveau chez lui commencerait. « Je vais voir où la vie me mènera. Il est temps de se débarrasser de ce qui est ancien pour faire place à ce qui est nouveau. » Une approche digne d’un roman, mais certainement celle que Paul utilise pour enseigner aux chrétiens romains comment surmonter les déceptions de la vie.
Premiers pas
Un ami m’a arrêté l’autre jour pour me raconter une nouvelle intéressante, puis il a passé dix minutes à me décrire les premiers pas de son neveu d’un an. Il marchait ! Plus tard, j’ai réalisé combien nous avons dû paraître bizarres aux regards des passants. La plupart des gens peuvent marcher. Où était donc le sensationnel ?
Rendre la pareille ?
En 2012, au cours d’un discours de collation des grades d’une grande université chrétienne, l’homme d’affaires et célébrité du petit écran Donald Trump a déclaré à 10 000 étudiants que la meilleure façon de réussir en affaires c’est de « rendre la pareille », ce qui a suscité des critiques selon lesquelles la philosophie de Trump ne correspond pas aux valeurs chrétiennes.