Quand tout va mal
Les premières paroles que beaucoup de gens aiment citer lorsque le malheur frappe sont : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon ses desseins » (Ro 8.28). C’est néanmoins difficile à croire quand on est dans le creux de la vague. Je me rappelle un homme qui venait de perdre son troisième fils de suite et l’avoir écouté s’en plaindre ainsi : « En quoi cette tragédie pourrait‑elle concourir à mon bien ? » N’ayant aucune réponse à lui donner, je suis resté assis là à pleurer en silence avec lui. Plusieurs mois après, il a exprimé sa gratitude : « Ma tristesse me rapproche de Dieu. »
La fille qui les saluait
Vers la fin des années 1800 et le début des années 1900, le port de Savannah, en Géorgie, accueillait les navires qui y entraient de façon particulière : par Florence Martus, alias « la fille qui les saluait ». Pendant 44 ans, Florence a accueilli les grands bâtiments provenant des quatre coins du monde, en agitant un mouchoir de jour et une lanterne de nuit. Aujourd’hui, une statue de Florence et de son fidèle chien, érigée dans le parc Morrell de Savannah, accueille en permanence les bateaux entrants.
Maître des échecs
Au lycée, j’étais fier de savoir jouer aux échecs. Je me suis joint au club d’échecs et, à la pause du midi, on pouvait me trouver assis à une table avec d’autres intellos à dévorer des livres portant des titres comme Classic King Pawn Openings (Ouvertures classiques avec le roi et le pion). J’ai étudié les techniques d’échecs, j’ai remporté la plupart de mes matchs, puis j’ai délaissé ce jeu pendant vingt ans. Jusqu’au jour où j’ai rencontré un très grand joueur d’échecs qui n’avait cessé de perfectionner son jeu. J’ai alors découvert ce que c’était que d’affronter un maître. Même si j’étais entièrement libre de faire les déplacements que je voulais, aucune de mes stratégies ne donnait grand‑chose. Son savoir‑faire supérieur lui garantissait de déjouer mes tentatives, si bien qu’elles finissaient toutes par lui servir.
Au bord
Il existe un tunnel de lave souterrain au sud de Kuna, dans l’Idaho, qui a gagné une certaine notoriété auprès des gens de la région. Si je ne m’abuse, il a pour seule entrée un puits béant plongeant tout droit dans les ténèbres.
Le grand coeur de Dieu
Roger a vécu beaucoup d’épreuves. Il a subi une opération à coeur ouvert visant à réparer une valve qui fuyait. Seulement quelques semaines plus tard, les médecins ont dû refaire l’opération à cause de complications. Il venait d’amorcer sa convalescence en physiothérapie lorsqu’il a eu un accident de vélo et qu’il s’est cassé la clavicule. En plus, Roger a vécu la perte tragique de sa mère durant ce temps‑là. Il est donc devenu très découragé. Lorsqu’un ami lui a demandé s’il avait vu Dieu à l’oeuvre dans une petite chose ou une autre, il a avoué qu’il ne l’avait réellement pas vu.
Les larmes d’un adolescent
Assis avec quatre adolescents et un sans‑abri d’une vingtaine d’années dans une soupe populaire de l’Alaska, j’ai été touché de voir la compassion dont les adolescents ont fait preuve à l’égard de cet homme. Ils l’ont écouté parler de ce qu’il croyait, puis ils lui ont gentiment présenté l’Évangile – en lui offrant avec amour de l’espoir en Jésus. Malheureusement, cet homme a refusé d’envisager l’Évangile avec sérieux.
Une mauvaise réputation
Pendant des siècles, l’Église a eu la triste réputation d’entretenir des querelles amères et des désaccords brutaux. Les différentes confessions se dressent les unes contre les autres, et les membres d’une même confession prétendent connaître l’interprétation juste de l’Écriture et la façon de la mettre en pratique. Aujourd’hui, plusieurs dirigeants chrétiens encouragent plus d’humilité et moins de divisions dans la pratique de notre foi en groupe.
Le coeur d’un surfeur
Le film Noah’s Arc : The Noah Snyder Documentary (L’arche de Noé : Documentaire sur Noah Snyder) raconte l’histoire de Noah Snyder et de son parcours exceptionnel qui a commencé sur les Bancs extérieurs de la Caroline du Nord et qui l’a mené à s’établir en tant que professionnel du surf. En le regardant, mon fils et moi étions émus autant par les superbes scènes de surf que par les vérités profondes de l’histoire. Il était inspirant de voir Noah et quelques-uns de ses amis d’enfance passer de simples chercheurs de sensations fortes à des jeunes hommes qui chérissent un but, des responsabilités et une relation avec Dieu.
Un pas plus près
Il y a quelques années, un ami et moi avons décidé de gravir le mont Whitney. Ayant 4421 mètres d’altitude, son sommet est le plus élevé des États‑Unis. Nous avons atteint le portail Whitney tard un soir, nous avons déroulé nos sacs de couchage dans le campement de base et nous avons essayé de dormir un peu avant d’amorcer notre ascension dès l’aube. Techniquement parlant, Whitney n’exige pas une escalade, mais plutôt une longue marche épuisante – une ascension incessante de près de 18 km.
Les pensées du survivant
Après avoir été secourue du tragique naufrage d’un traversier, une Sud‑Coréenne de 71 ans a dû lutter contre la culpabilité du survivant. Alitée à l’hôpital, elle a dit ne pas comprendre en quoi il était juste qu’elle survive à un accident ayant enlevé la vie à tant de gens beaucoup plus jeunes qu’elle. Elle regrettait également de ne pas connaître le nom du jeune homme qui l’avait sortie de l’eau après qu’elle avait abandonné tout espoir de survie. Puis elle a ajouté : « J’aimerais au moins lui payer un repas, lui tenir la main ou le serrer dans mes bras. »