Tout donner
Durant son seul discours inaugural en tant que président des États‑Unis, John F. Kennedy a lancé le défi suivant aux Américains : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays. » C’était là un rappel de la nécessité de donner leur vie en sacrifice et au service d’autrui. Ses paroles ont particulièrement inspiré les fils et les filles des hommes et des femmes qui avaient servi leur patrie sous les drapeaux.
POURQUOI MOI ?
On a demandé au pasteur britannique Joseph Parker : « Pourquoi Jésus a-t-il choisi Judas au nombre de ses disciples ? » Il a profondément réfléchi à la question pendant un instant, mais sans parvenir à y répondre, car il ne cessait de tomber sur une question encore plus déconcertante : « Pourquoi m’a-t-il choisi, moi ? »
ACCESSIBILITÉ ÉTONNANTE
Lorsque John F. Kennedy était président des États‑Unis, il arrivait parfois que des photographes immortalisent une scène charmante. Assis autour du bureau du président dans le salon ovale jaune, des membres de son cabinet débattent de questions de la plus haute importance. Un petit bout de chou de deux ans, John‑John, se traîne à quatre pattes autour et dans l’immense bureau présidentiel, indifférent au protocole de la Maison-Blanche et aux affaires graves de l’État qui y sont débattues. Il rend simplement visite à son père.
RECHERCHEZ LA SAINTETÉ
Il arrive souvent que l’on demande par sondage à des gens s’ils sont heureux, satisfaits de leur travail ou s’ils profitent de la vie. Je n’ai toutefois jamais entendu parler d’un sondage qui posait la question : « Êtes-vous saint ? » Comment y répondriez-vous ?
PERCER LE MYSTÈRE
Les piliers de pierre géants de Stonehenge sont un des attraits touristiques les plus prisés d’Angleterre. Ces énormes roches de granit sont également une grande source de mystère. Chaque année, des gens se rendent à Stonehenge en se posant des questions comme les suivantes : Pourquoi les a-t-on érigées ? Qui a accompli cette extraordinaire merveille d’ingénierie ? Et peut-être nous demandons-nous surtout comment on y est parvenu. Les visiteurs repartent toutefois sans avoir obtenu de réponses de la part de ces pierres silencieuses. Le mystère reste entier.
QUI EST LE PATRON ?
Tandis que ma femme gardait nos deux petits-fils en bas âge, ceux-ci se sont mis à se disputer un jouet. Soudain, le plus jeune (de trois ans) a lancé un ordre impératif à son aîné : « Cameron, va-t’en dans ta chambre ! » Les épaules s’affaissant sous le poids de la réprimande, l’aîné rejeté emprunta honteusement le chemin vers sa chambre. C’est alors que ma femme a déclaré : « Cameron, tu n’es pas obligé d’aller dans ta chambre. Nathan n’est pas ton patron ! » Cette prise de conscience ayant tout changé, Cameron s’est alors rassis pour jouer avec le sourire aux lèvres.
Donnez ce que vous avez
L’année dernière, quelques étudiants étrangers de l’Arabie Saoudite qui participaient à un échange ont célébré Noël avec notre famille. Lorsqu’ils sont arrivés, ils nous ont révélé n’avoir jamais fêté Noël aux États-Unis et être impatients de le faire.
Né pour mourir
Nous sommes bel et bien au moment merveilleux de l’année où toute notre attention se tourne vers les célébrations de la naissance de Jésus (Lu 2.1‑20). Notre monde n’est plus le même depuis cette nuit sacrée à Bethléhem il y a de cela fort longtemps.
Donner toute latitude
Au début d’une publicité télévisée, un garçon assis dans une cabane dans un arbre, nargue une grand-mère et un bébé parce qu’il a un sac de croustilles Doritos et qu’eux n’en ont pas. La grand-mère et le bébé complotent pour obtenir leur part. Agissant tous deux de connivence, la grand-mère projette le bébé à la manière d’un lance-pierre et celui-ci s’empare du sac de croustilles. Cette publicité amusante illustre que l’on ressent tous un désir de justice à l’intérieur de nous-mêmes. Malheureusement, ce désir s’avère souvent illégitime et est combiné avec la vengeance, la colère et l’orgueil. Il s’ensuit qu’il ne reste que très peu de place pour le travail de Dieu.
SE REPOSER EN DIEU
C’était notre dernier congé passé en famille avant que notre fils aîné parte pour l’université. Tandis que nous remplissions le dernier banc de la petite église du bord de mer, la vue de mes cinq enfants à l’apparence raisonnablement soignée m’a gonflé le cœur de fierté. « Je te demande de les protéger spirituellement et de les garder près de toi, Seigneur », aije prié en silence, en me remémorant les pressions et les défis que chacun d’eux avait à surmonter.