Prières ardentes
Quand j’étais enfant, on me disait de prier en joignant les mains et en fermant les yeux. J’ai alors pris l’habitude de plisser les yeux et de serrer très fort les mains afin de prier plus ardemment lorsque je demandais à Dieu d’exaucer les désirs de mon coeur. Plus je travaillais fort à prier ainsi, plus les chances que Dieu me réponde étaient bonnes – du moins, c’est ce que je croyais !
Le forgeron et le roi
En 1878, l’Écossais Alexander Mackay est arrivé comme missionnaire dans le pays connu aujourd’hui sous le nom d’Ouganda. Il a d’abord mis sur pied une forge parmi la tribu du roi Mutesa. Les villageois se sont réunis autour de cet étranger qui travaillait de ses mains, perplexes, car tout le monde « savait » que le travail était réservé aux femmes. À l’époque, les hommes ougandais ne travaillaient jamais de leurs mains. Ils faisaient des raids dans d’autres villages pour y capturer des esclaves, qu’ils vendaient à des étrangers. Et voilà que cet étranger venait forger des outils agricoles.
Un leader-serviteur
Dans les sociétés africaines traditionnelles, la succession du chef fait l’objet d’une décision sérieuse. Après le décès d’un roi, on choisit son successeur avec grand soin. En plus d’appartenir à la famille royale, celui-ci doit être fort, courageux et sensible. On interroge chaque candidat pour voir s’il se mettrait au service du peuple ou le gouvernerait d’une main de fer, car le successeur au trône doit être apte à diriger, mais aussi à servir.
Soldats, athlètes et fermiers
Qu’est-ce qu’un soldat, un athlète et un fermier ont en commun ? La discipline. Le soldat effectue des exercices jour après jour afin d’être prêt pour la bataille. L’athlète s’entraîne rigoureusement pour participer aux compétitions. Le fermier travaille du lever du soleil jusqu’à son coucher, en espérant patiemment une abondante récolte.
Préoccupation majeure
La pression des pairs fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Nous fondons parfois nos décisions sur l’opinion et les dires des autres plutôt que sur nos convictions et ce qui plaît à Dieu. Nous nous inquiétons d’être jugés ou ridiculisés.
Voleur de temps
Maneesh Sethi a embauché une femme pour s’asseoir à côté de son ordinateur et le surveiller pendant qu’il travaille. Armée de sa liste de tâches, elle devait le gifler chaque fois qu’il retardait son travail en allant sur Facebook ou en parcourant d’autres sites web. Après quelque temps, il a engagé un Suédois pour accomplir le même travail – cet homme frappait plus fort selon Maneesh. Curieusement, cette mesure quelque peu extrême a fonctionné. Maneesh affirme que ses « gifleurs » l’ont aidé à devenir 98 % plus productif en l’empêchant de prendre du retard pendant ses heures de travail.
Investir pour l’éternité
Jésus dit que celui qui veut être son disciple doit faire trois choses : « [Qu’il] renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Mt 16.24). Puis il a mis la barre encore plus haute : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères, et à ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Lu 14.26). Étant donné que ces réalités sont extrêmement exigeantes, pourquoi voudrait-on le suivre ?
Un bon ouvrier
Croyez-vous être un bon ouvrier aux yeux de Dieu ? Il est difficile de répondre à cette question. Certains ont l’impression qu’ils ne seront jamais assez bons pour mériter un tel éloge. D’autres avouent que la recherche de son approbation ne fait pas partie de leurs priorités. De plus, il est facile d’être trop modeste ou faussement positif. Comment peut-on donc s’autoévaluer correctement ?