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La victoire

Le roi Pyrrhus avait goûté à la victoire contre les Romains dans la bataille d’Ausculum (279 av. J.‑C.). Mais la victoire avait été douce-amère. Pyrrhus a dit en se plaignant : « Si nous sortons victorieux d’une autre bataille contre les Romains, nous serons complètement ruinés ». Pourquoi ? Même si les Romains avaient connu plus de pertes dans la bataille, leur armée était beaucoup plus puissante. Pyrrhus était conscient que gagner la guerre contre Rome était impossible.

Le péché mécontent

L’essayiste Joseph Epstein a écrit : « Des sept péchés capitaux, seule l’envie n’a rien de réjouissant. » Il a poursuivi en affirmant qu’elle nous fait paraître « cupide, méchant et avare » (Traduction libre). Beaucoup de recherches soutiennent l’affirmation d’Epstein. En fait, les psychologues ont découvert que l’envie réduit la satisfaction et le bien-être en plus d’être associée à la dépression et à la névrose. L’hostilité qui en découle peut même nous rendre malade physiquement.

Instruments brisés

Un de mes bons amis a brisé ma contrebasse, un large et onéreux instrument à cordes utilisé dans les orchestres et les groupes de jazz. Nous étions en train de charger la camionnette avant un concert lorsqu’il a posé la contrebasse sur une surface inclinée. Ce soir-là, le vent soufflait et l’instrument en bois est tombé et s’est brisé à plusieurs endroits.

Victoire surprenante

Au point culminant du film Superman II, on a l’impression que le méchant général Zod réussit à vaincre le superhéros du monde. Zod force Superman à entrer dans une cage moléculaire conçue pour l’exposer aux rayons de leur planète Krypton. Ces rayons peuvent neutraliser ses superpouvoirs. Toutefois, Superman avait secrètement reconfiguré la cage de façon à ce que les rayons se diffusent sur le général Zod et ses amis kryptoniens.

Se concentrer

En 1977, Chris Bonington et Doug Scott sont devenus les premiers alpinistes à atteindre le sommet du notoire Ogre situé au Pakistan. Lors de leur descente, toutefois, Doug a glissé et s’est brisé les deux jambes. Chris a aussi eu un accident lors duquel il s’est fracturé plusieurs côtes. Doug, qui a rampé pendant douze jours en affrontant les rochers, la neige et la glace pour se rendre au pied de la montagne, a affirmé y être arrivé en ne se concentrant que sur « une chose à la fois, par exemple un amas de roches ou une cime. Je m’y rendais, puis je pensais à la prochaine étape, parce que de penser à tout le trajet c’était trop angoissant. » Étonnamment, les deux hommes ont survécu.

Défaite ou victoire

Chaque année, le 18 juin, on se commémore la grande bataille de Waterloo dans le pays connu aujourd’hui sous le nom de Belgique. Ce jour‑là de 1815, une armée multinationale dirigée par le duc de Wellington, a vaincu l’armée bonapartiste. Depuis lors, l’expression anglaise « to meet your Waterloo » (affronter son Waterloo) en est venue à signifier « se faire vaincre par quelqu’un de trop fort pour soi ou par un problème que l’on est incapable de surmonter soi‑même ».

Victoire décisive

La ligne peut être mince entre une victoire et une défaite. Le ballon a-t-il quitté les mains du lanceur avant la sirène ? Le gardien a-t-il fait dévier le ballon avant la ligne de but ? Les vainqueurs soulagés disent souvent : « Une victoire est une victoire », mais ils sont conscients que le match aurait pu se terminer autrement.

Maître des échecs

Au lycée, j’étais fier de savoir jouer aux échecs. Je me suis joint au club d’échecs et, à la pause du midi, on pouvait me trouver assis à une table avec d’autres intellos à dévorer des livres portant des titres comme Classic King Pawn Openings (Ouvertures classiques avec le roi et le pion). J’ai étudié les techniques d’échecs, j’ai remporté la plupart de mes matchs, puis j’ai délaissé ce jeu pendant vingt ans. Jusqu’au jour où j’ai rencontré un très grand joueur d’échecs qui n’avait cessé de perfectionner son jeu. J’ai alors découvert ce que c’était que d’affronter un maître. Même si j’étais entièrement libre de faire les déplacements que je voulais, aucune de mes stratégies ne donnait grand‑chose. Son savoir‑faire supérieur lui garantissait de déjouer mes tentatives, si bien qu’elles finissaient toutes par lui servir.

Pourquoi ?

Notre vie a commencé à basculer lorsque notre fille s’est enlevé la vie, m’a confié une femme durant la pause d’une conférence à laquelle nous assistions toutes les deux. « Puis notre deuxième fille a sombré dans la dépression et a commencé à s’"automutiler" ». Après plusieurs mois, nous avons découvert pourquoi : Alors que mon mari et moi étions missionnaires en Indonésie, deux de nos trois enfants ont été victimes d’abus sexuels dans une école dirigée par la mission. Nous avions donné notre vie pour servir Dieu… Pourquoi ne nous a-t-il pas protégés ? » J’ai entendu d’autres histoires semblables à cette conférence – des gens qui se sont sentis trahis par Dieu.

Au bout du compte

Le grand missionnaire Adoniram Judson a perdu la foi alors qu’il était à l’université et qu’il a adhéré à la vision de Jacob Eames, un déiste qui croyait que Dieu n’intervient jamais dans notre vie. Lors d’un voyage, Judson séjourne dans une auberge de village, dans la chambre à côté d’un homme mourant. Les gémissements de l’homme gardent Judson éveillé et il se met à penser à la mort. Est-il prêt à rencontrer Dieu ? Le lendemain matin, Judson apprend que l’homme est mort. Il demande à l’aubergiste s’il connaît l’identité du défunt. « Oh ! oui. Un jeune homme de l’université de Providence. Son nom était Eames… Jacob Eames. »